Mise en scène : Arielle Dombasle
Chorégraphie et plasticité : Rémy Yadan
Scénographie et costume : Vincent Darré
REPRÉSENTATIONS :
DOMAINE DÉPARTEMENTAL DE SCEAUX (92)
CHÂTEAU DU CHAMP DE BATAILLE (27)
CHÂTEAU DE VINCENNES (94)
CITÉ DE CARCASSONNE (11)
CHÂTEAU DE HAROUÉ (54)
COUR D'HONNEUR DE L'HÔTEL DES INVALIDES (75)
CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU (77)
DISTRIBUTION :
Violetta : Gabrielle Philiponet (Soprano) & Sabine Revault d’Allonnes (Soprano)
Alfredo : Samy Camps (Ténor) & Avi Klemberg (Ténor)
Germont : Matthieu Lécroart (Baryron-Basse) & Paolo Ruggiero (Baryron)
Gastone : Carlos Natale (Ténor)
Flora : Marie Kalinine (Mezzo-Soprano)
Le Baron Douphol : Yuri Kissin (Baryton-Basse)
Le Marquis : Benjamin Mayenobe (Baryton)
Giuseppe : Frédéric Longbois (Ténor)
Lumières : Vincent Mongourdin
Jouée pour la première fois à Venise en 1853, La Traviata est la plus belle alliance musicale entre la France et l'Italie. C'est sans doute le plus populaire des opéras de Verdi. Adaptation épurée de La dame aux camélias, ce pamphlet contre la société bourgeoise et ses vices, le jeu et les femmes, a d'abord choqué mais est désormais considéré comme une des œuvres majeures de ces deux derniers siècles. L'œuvre regorge de grands airs, tour à tour héroïques, bouleversants et entraînants. Contrairement au succès actuel, La Traviata connut un échec retentissant lors de sa création.
Echec dû en partie au choix du compositeur de prendre pour héroïne une femme et de surcroît, une courtisane. Fait nouveau pour l'époque, et la première fois dans l'histoire de l'opéra. Le choix de ce sujet pouvait heurter les sensibilités. Milieu du XIXème siècle, dans une Italie profondément catholique. Le Times titra à l'époque : «œuvre pleine d'obscénités, horrible et sale».
Lorsque l'opéra fut rejoué à Venise le 6 mai 1854, il remporta un franc succès et ne cessa de gagner en popularité depuis ce jour. La Traviata est aujourd'hui un des opéras les plus populaires du répertoire lyrique.
